Un régime raciste et antisémite

1) Hitler croit en la supériorité de la race aryenne (la race des seigneurs, et donc la race allemande) : c’est du racisme. Tous les autres peuples doivent donc selon lui se soumettre au peuple allemand. (2p.45)

Ci-dessous, une affiche de propagande nazie qui montre bien la représentation raciste que les nazis ont de la famille : le père en chef de famille, la mère qui s’occupe des enfants (nombreux, pour refaire une grande Allemagne !), tous des blonds aux yeux bleus, et le garçon en uniforme pour montrer qu’il est inscrit aux jeunesses hitlériennes (et que c’est un bon nazi !)… Cette famille « idéale » nazie doit être prise en exemple par toute la société.

2) L’exclusion des juifs de la société

Les lois de Nuremberg en 1935 prennent une série de mesures antisémites qui visent à exclure les juifs de la société :

- Le port de l’étoile jaune est obligatoire pour les juifs : c’est une mesure discriminatoire.

- Certaines professions sont interdites aux juifs (comme médecins)

- Certains lieux publics sont interdits aux juifs

- Les mariages entre juifs et non juifs sont interdits

Ci-dessus, un extrait des lois anti-juives de 1935. Le but est d'exclure les juifs de la société.

Ci-dessus un dessin antisémite représentant une famille juive expulsée d'une école allemande sous les moqueries des enfants. Remarquons leurs allures antipathiques et le garçon juif qui tire les cheveux de la petite fille. Il s'agit de propagande anti-juive qui dépeint le juif sous des traits grossiers !

3) La violence nazie Les nazis persécutent les juifs (passage à tabac et meurtres comme par exemple la nuit de cristal du 9 / 10 novembre 1938). Leurs magasins sont couverts de graffitis, ils sont parfois exclus de leurs logements. Ces violences sont commises par des troupes de choc totalement fidèles pour terroriser la population (les adversaires du nazisme, surtout les communistes, ainsi que les juifs) :

- les S.A. (section d’Assaut)  (3p.43)

- les S.S. (section de sécurité)

Les assassinats sont nombreux et jamais condamnés. Certains sont aussi envoyés dans les premiers camps de concentration allemands comme Dachau ou Buchenwald (4 p.45)

Une police politique, la Gestapo, traque les opposants.